SEW-Usocome 2012, behind the scene

SEW-Usocome 2012, behind the scene

Il y a quelques semaines se terminait la réalisation de l’animation SEW Usocome annonçant l’axe de communication pour 2012. Après quelques réflexions, les traitements narratif et graphique s’imposaient d’eux-même, le pitch : le spectateur allait évoluer sur une route semée de différents choix, connus des décideurs en entreprise, et symbolisés par l’obstacle du mot “OU”. Le final révèlera la satisfaction de découvrir le mot “ET”, solution évidente de soulagement.

Mise en oeuvre…

Explode or not explode

L’un des acteurs principaux de l’animation était finalement ce mot “OU”, et il allait falloir le faire ‘exploser’ mais pas n’importe comment. En effet, l’annonceur souhaitait qu’il ne puisse y avoir aucune confusion possible, le message était positif, il ne fallait pas risquer de dénaturer le propos. Donc pas d’agressivité, pas d’éléments projetés en direction du spectateur, et un déclenchement de la dislocation du mot au bon moment : ni trop tôt (effet visuel pauvre), ni trop tard (jugé trop proche et donc trop agressif). Cette étape de ‘calage’ de l’effet d’explosion a finalement été bien plus longue que prévue.

Après plusieurs essais, j’ai donc opté pour une méthode peut-être un peu originale, mais au combien satisfaisante dans la production : la voiture-bélier !
Les ‘bomb’, et ‘explosion’ de Cinema 4D ne me donnant pas entière satisfaction (en terme de timing ici) j’ai créé alors une sorte de chariot-bélier-caméra : devant – une forme ‘prisme-bélier’ qui me permet de percuter l’objet désiré à la vitesse prévue, et derrière – la caméra liée au ‘bélier’ – pour sa trajectoire mais également complètement indépendante dans ses mouvements.


Bien sûr toute cette fabuleuse machine est ensuite masquée lors du rendu des images finales.

Avec cette méthode, je collais donc au plus près de la réalité puisque plus l’impact était fort, et tenant compte de l’axe de l’impact du “bélier” dans le mot ‘OU’, plus les débris générés pendant le choc n’étaient pas propulsés vers la caméra. Malgré cet avantage, j’ai tout de même dû gérer chacune des animations des impacts des mots (6 au total quand même), puisque l’orientation de la route et celle de la caméra devaient être optimisées et bien entendu différentes les unes des autres.

De la dynamique ou rien

Ajoutez à cela la nécessaire gestion du nombre d’images par secondes (pour générer un ralenti agréable en post-production), tout en manipulant les dynamics et les trajectoires de caméra. Subtil équilibre à trouver pour que les morceaux éjectés ne semblent pas en papier, que le temps de lecture soit suffisant pour comprendre la phrase (les 2 premières seulement), qu’aucune agressivité ne ressorte de l’image et que … tout le monde soit content !


Gros travail ensuite pour gérer la ‘dynamic’, la gestion du ralenti au moment où l’impact se produit.

[divider style=”dotted”]

Le film final

[iframe: src=”http://player.vimeo.com/video/35512666?title=0&byline=0&portrait=0″ width=”665″ height=”374″ frameborder=”0″]

No Comments

Post a Comment

I accept the Privacy Policy

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.